L’un des principaux indicateurs économiques sur lequel est jugé un gouvernement est bien celui du taux de chômage. Pour autant, on a tendance à oublier un facteur essentiel qui est la qualité des emplois créés et le bien-être des employés.
Malheureusement, le Maroc accuse un retard considérable en matière de santé sécurité au travail. Preuve en est, seuls 600 accidents de travail sont déclarés par an dans tout le Royaume.
Un constat qui découle du fait que bon nombre d’entreprises ne déclarent ni les accidents de travail ni les maladies professionnelles et ce pour plusieurs raisons. Non application des lois en vigueur, manque de contrôle, prédominance du secteur informel… autant de raisons qui contribuent à ce retard alarmant.
Afin de sensibiliser les pouvoirs publics et les employeurs aux enjeux de la prise en considération de cette composante, la Caisse mutualiste interprofessionnelle marocaine (CMIM) milite depuis plusieurs années pour faire prévaloir les droits des travailleurs en organisant la Journée santé au travail.
Pour la 8ème édition de cette journée, qui s’ouvre demain 20 décembre, la CMIM monte en puissance et aborde un sujet d’actualité : « L’intelligence artificielle : Une révolution pour la santé au travail ? »
Pour en savoir davantage sur l’évolution de cette question, l’équipe de Ecoactu.ma est partie à la rencontre de Abdelaziz Alaoui, président du conseil d’administration de la CMIM et vice-président de l’Association internationale de la mutualité (AIM).
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